La semaine dernière, le sud de l’arc Antillais a été touché par un ouragan de catégorie 4. Ce n’est pas la première fois qu’un phénomène de cette ampleur frappe le sud de l’arc. En 2004, l’ouragan Ivan avait déjà semé la désolation sur Grenade et ses îles. Ce qui s’est passé la semaine dernière avec Beryl est inédit, car un ouragan aussi fort, si tôt dans la saison cyclonique, est une première.
Le pic de la saison des ouragans atteint son paroxysme en août, septembre et octobre.
Les îles des Grenadines forment un archipel au sein de l’archipel, s’étendant entre l’île de Saint-Vincent au nord et l’île de Grenade au sud. Les îles du nord dépendent de Saint-Vincent et les îles du sud, comme Carriacou et Petite Martinique, dépendent de Grenade.
Ces îles sont des lieux paradisiaques pour les vacanciers, mais surtout pour les plaisanciers et les navigateurs au long cours. Cet archipel représente également un abri pour beaucoup de navigateurs durant la saison cyclonique.
Les ouragans naissent sur l’océan Atlantique et sont légèrement déviés vers le nord par la force de Coriolis. Le sud de l’arc Antillais se trouve alors « généralement » protégé des phénomènes majeurs durant cette période sous haute tension. Mais cette année, un certain nombre de facteurs ont contribué au renforcement et à la route sud de ce phénomène destructeur. La température de l’eau et le positionnement de l’anticyclone des Açores en sont les acteurs principaux.
Les dégâts sur place sont épouvantables ! La population vit principalement dans des maisons incapables de supporter des vents aussi forts (plus de 250 km/h). La plupart des habitants se retrouvent sans logement et sans ressources. L’évacuation, pour ne pas dire l’exode, a commencé. La reconstruction va être longue et coûteuse. Une chaîne de solidarité a été mise en route pour venir en aide aux habitants des Grenadines, notamment les îles de Carriacou, Mayreau et Union, plus durement touchées par le cyclone.
Depuis quelques années, les plaisanciers Martiniquais et Guadeloupéens s’organisent pour collecter des produits de première nécessité et les acheminer par voilier directement là où un cyclone a frappé. En 2017, pour l’ouragan Irma, la générosité appuyée d’une solide logistique avait permis d’aider les habitants de Saint-Martin et des îles environnantes.
J’ai puisé dans ma banque de données pour vous montrer ce que sont les Grenadines en temps normal et j’ai aussi récolté sur le net des images prises pendant et juste après le passage de Beryl.
Nous ne pouvons pas laisser ces gens sans habitat et sans ressource. Il est de notre devoir, nous plaisanciers et navigateurs, d’aider à reconstruire. Si un jour vous avez navigué le long de ces îles magnifiques, vous savez de quoi je parle…
Comment aider les habitants des Grenadines :
En partageant des informations sur les réseaux sociaux
En faisant un don d’argent en cliquant ici
En donnant du matériel
En donnant de votre temps
Merci pour votre générosité.
Kommentare