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Tour de Lanzarote à la voile


Mercredi 30 août : depuis quelques jours, nous finissons de préparer Oriyo. Il est temps de retourner naviguer. La météo a enfin changé et les Alizées portugais se sont enfin calmés. Dans la marina règne une agitation que nous n'avions pas vue depuis des mois. Le vent est plus calme, la saison de navigation commence.

Quand le vent tourne !

Mercredi 30 août : depuis quelques jours, nous finissons de préparer Oriyo. Il est temps de retourner naviguer. La météo a enfin changé et les Alizées portugais se sont enfin calmés. Dans la marina règne une agitation que nous n'avions pas vue depuis des mois. Le vent est plus calme, la saison de navigation commence. Ici, les premiers voiliers en provenance de Gibraltar ou d'ailleurs sur le continent commencent à arriver. Les voiliers des marinas de l'archipel des Canaries eux aussi se préparent à naviguer de nouveau.


Mercredi 30 août : depuis quelques jours, nous finissons de préparer Oriyo. Il est temps de retourner naviguer. La météo a enfin changé et les Alizées portugais se sont enfin calmés. Dans la marina règne une agitation que nous n'avions pas vue depuis des mois. Le vent est plus calme, la saison de navigation commence.

Une belle fenêtre météo nous permet même d'envisager de faire le tour de Lanzarote avec deux escales : une au nord sur l'île de La Graciosa et une au sud de Lanzarote près de la marina Rubicon.


L'été a été vraiment très venteux comme tous les ans aux Canaries. Mais ici il est connu que les Alizés Portugais (l'anticyclone des Açores) se calment entre fin août et début septembre. Cette accalmie laisse la place aux plaisanciers qui attendent à Gibraltar ou au Portugal une fenêtre météo maniable pour rejoindre l'archipel et enfin traverser l'Atlantique depuis l'une des îles des Canaries.


Mercredi 30 août : depuis quelques jours, nous finissons de préparer Oriyo. Il est temps de retourner naviguer. La météo a enfin changé et les Alizées portugais se sont enfin calmés. Dans la marina règne une agitation que nous n'avions pas vue depuis des mois. Le vent est plus calme, la saison de navigation commence.

Jeudi matin à 8 h00, nous quittons la marina direction le nord vers l'île de La Graciosa. C'est une navigation en ligne droite de 24 miles nautiques. Mais le vent dominant vient du nord et c'est en gros notre direction. Il nous faudra donc tirer des bords pour monter jusqu'à notre destination. Le parcours passera donc de 24 milles nautiques à 38.

Cette navigation entre Arrecife, la capitale de Lanzarote, et l'île de La Graciosa nous fait redécouvrir un paysage que nous connaissons bien maintenant depuis la terre. Nous l'avions déjà découvert par la mer au mois de novembre 2022 lors de notre arrivée sur l'archipel Canarien. Le spectacle est à la hauteur de Lanzarote ; volcans et coulées de lave splendides.


Juste au nord d'Arrecife, durant l'été lorsque le vent souffle fort, les conditions peuvent être vraiment musclées avec une accélération bien en place due à la forme arrondie de la côte. Aujourd'hui, nous naviguons avec un vent médium tout à fait maniable. Plus nous nous éloignons d'Arrecife et de son accélération, plus le vent baisse, c'est alors que le jeu des virements de bord commence.


Mercredi 30 août : depuis quelques jours, nous finissons de préparer Oriyo. Il est temps de retourner naviguer. La météo a enfin changé et les Alizées portugais se sont enfin calmés. Dans la marina règne une agitation que nous n'avions pas vue depuis des mois. Le vent est plus calme, la saison de navigation commence.

Ce jeu consiste à réaliser non pas le moins de virements possibles, mais à les placer au mieux en fonction des grandes anses sur notre parcours. L'idée est de ne pas chercher des angles trop fermés par rapport au vent, mais d'être un peu plus abattus pour gagner en vitesse, P-A-P-R (Plus Abattue, mais Plus Rapide…). Il y aussi un peu de courant à gérer, plus vous vous éloignez du bord, plus vous subissez de courant. Donc nous tirons des bords de placement pas trop éloignés de la côte. Une fois le placement voulu réalisé, nous virons pour nous rapprocher de notre destination. Près de la côte, vous pouvez bénéficier de petites accélérations du vent dues au relief et à la forme de la côte. Sur notre dernier bord de placement, nous nous sommes plus éloignés pour économiser un virement de bord supplémentaire, ce qui nous a permis de rentrer directement dans le passage entre le nord de Lanzarote et La Graciosa.


L'arrivée dans cette zone est toujours spectaculaire avec les falaises du nord de Lanzarote d'un côté et la beauté des petits volcans de La Graciosa de l'autre. Mer plate, voiles en ciseaux, Oriyo glisse doucement sur l'eau. Il est 14h30 lorsque nous sommes entre les deux îles et le vent est calme. Ce n'est pas toujours le cas… L'association du vent thermique et l'effet de goulet peuvent venir largement accélérer le vent entre ces deux îles. Nous sommes chanceux et apprécions pleinement le moment.


Mercredi 30 août : depuis quelques jours, nous finissons de préparer Oriyo. Il est temps de retourner naviguer. La météo a enfin changé et les Alizées portugais se sont enfin calmés. Dans la marina règne une agitation que nous n'avions pas vue depuis des mois. Le vent est plus calme, la saison de navigation commence.

La Graciosa

Nous jetons l'ancre sur le mouillage de Playa Francesca par 12 mètres de fond. Il n'y a que 5 voiliers présents lorsque nous arrivons! Mais à cela, il faut ajouter 3 gros catamarans qui déversent beaucoup de touristes sur la plage. Malgré nos inquiétudes, la présence de ces bateaux à touristes ne nous gêne pas plus que cela. De plus, ils repartent tous autour de 16 h.



Le plan d'eau est plat, aucun roulis, tout est vraiment confortable mais ne crions pas victoire trop rapidement car c'est généralement le soir ou pendant la nuit quand le vent tombe, la houle passe et met un terme à votre nuit. Pour le moment, nous reprenons nos habitudes de vie au mouillage ; l'annexe est mise à l'eau, les hublots sont ouverts pour rafraîchir l'intérieur.


Mercredi 30 août : depuis quelques jours, nous finissons de préparer Oriyo. Il est temps de retourner naviguer. La météo a enfin changé et les Alizées portugais se sont enfin calmés. Dans la marina règne une agitation que nous n'avions pas vue depuis des mois. Le vent est plus calme, la saison de navigation commence.

En fin d'après-midi, deux bateaux de pêche viennent mettre et remonter leurs filets au milieu des quelques bateaux ancrés ici. Le petit jeu dure bien 2 heures ! Cela exaspère souvent les plaisanciers de voir des bateaux de pêche venir interrompre la quiétude du mouillage. Il faut bien avoir à l'esprit qu'avant d'être un mouillage c'est un site de pêche où ces hommes viennent depuis sûrement plusieurs générations ! Il est important de faire preuve de tolérance envers ces pêcheurs pour qui la plaisance est une nuisance. La dernière raison est dans votre intérêt ! N'êtes-vous pas heureux de manger une bonne soupe de poisson dans un petit restaurant local ? Ce poisson est justement souvent pêché de façon artisanale par ces mêmes hommes qui pour gagner leur vie alimentent les différents restaurants du village de la Caleta de Sabo, situé juste à côté du mouillage. Une fois le soleil couché, nous nous endormons sous une magnifique nuit étoilée.


Mercredi 30 août : depuis quelques jours, nous finissons de préparer Oriyo. Il est temps de retourner naviguer. La météo a enfin changé et les Alizées portugais se sont enfin calmés. Dans la marina règne une agitation que nous n'avions pas vue depuis des mois. Le vent est plus calme, la saison de navigation commence.

Le lendemain nous mettons pied à terre pour repartir à la découverte de ce petit village de bord de mer qu'est La Caleta de Sabo. Quittant la plage où nous laissons notre annexe nous nous dirigeons vers le centre-ville. La promenade en bord de mer est vraiment sublime et les 3,5 km à parcourir pour rejoindre le centre de La Caleta passent vite. Ce petit village a vraiment du cachet, impossible de rester insensible au charme et à la douceur de l'ambiance des maisons blanches et des rues tapissées de sable. Le port est animé en cette fin de saison estivale car les vacances scolaires ne sont pas encore achevées. Malgré les allées et venues des ferries, l'endroit est agréable.


Mercredi 30 août : depuis quelques jours, nous finissons de préparer Oriyo. Il est temps de retourner naviguer. La météo a enfin changé et les Alizées portugais se sont enfin calmés. Dans la marina règne une agitation que nous n'avions pas vue depuis des mois. Le vent est plus calme, la saison de navigation commence.

Nous reviendrons à La Graciosa, partirons explorer l'île, ses pistes de sable et ses cratères de volcans, mais ce sera pour une prochaine fois.


Du nord au sud

Mercredi 30 août : depuis quelques jours, nous finissons de préparer Oriyo. Il est temps de retourner naviguer. La météo a enfin changé et les Alizées portugais se sont enfin calmés. Dans la marina règne une agitation que nous n'avions pas vue depuis des mois. Le vent est plus calme, la saison de navigation commence.

Après trois nuits passées au mouillage de Playa Francesca, nous mettons le cap au sud en direction des mouillages du sud de Lanzarote. Le vent s'est déjà incliné vers l'ouest et nous sommes heureux de constater que les prévisions sont justes. Cela faisait longtemps que nous voulions faire cette navigation entre le nord et le sud de l'île de Lanzarote.



Le paysage est incroyable, nous longeons le parc volcanique de Timanfaya. Des volcans encore, des coulées de laves multicolores, Lanzarote nous offre un grand spectacle pour accompagner notre navigation. Le vent faiblit, puis repart et nous réalisons une bonne moyenne pour rejoindre le phare de Punta Pechiguera. Nous glissons à grande vitesse jusqu'au mouillage de Playa Blanca qui est le moins charmant mais le plus abrité pour la soirée. Nous savions que le beau mouillage de Papagayos serait exposé à la houle due au vent d'ouest.



La soirée et la nuit sont correctes, et, au petit matin, nous reprenons le chemin d'Arrecife. Il est important de ne pas se presser car le vent est pour le moment absent. Nous faisons un mouillage de jour pour que Stéphanie puisse travailler avec un peu de confort depuis son ordinateur.


Mercredi 30 août : depuis quelques jours, nous finissons de préparer Oriyo. Il est temps de retourner naviguer. La météo a enfin changé et les Alizées portugais se sont enfin calmés. Dans la marina règne une agitation que nous n'avions pas vue depuis des mois. Le vent est plus calme, la saison de navigation commence.

Le vent thermique se lève progressivement dans le bon sens et nous permet de reprendre la direction d'Arrecife. Nous longeons la côte de près, profitant de cette succession de sommets de cratères, de coulées pétrifiées en petites falaises et de plages de sable volcanique noir. Pour l'occasion, avec du vent d'ouest, cette partie de Lanzarote est devenue une côte sous le vent.


Arrecife est en vue et nous regagnons notre place de port à la Marina de Lanzarote, heureux d'avoir effectué le tour de cette île que nous avons appris à aimer et qui depuis déjà de nombreux mois est notre maison.


Notre tour de Lanzarote en quelques chiffres :

Nombres jours au total : 5 jours

Distance parcourue : 91 milles nautique

Litres de gasoil consommés : 5L, soit 2 heures de moteur

Litres d'eau consommés : 15OL

Bonne fin de journée à tous.


Mercredi 30 août : depuis quelques jours, nous finissons de préparer Oriyo. Il est temps de retourner naviguer. La météo a enfin changé et les Alizées portugais se sont enfin calmés. Dans la marina règne une agitation que nous n'avions pas vue depuis des mois. Le vent est plus calme, la saison de navigation commence.


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PHOTOGRAPHE - NAVIGATEUR - PLONGEUR
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